NOUS AVONS ENFIN ESCALADE LA SOUFRIERE !
Hé oui, nous avions un peu honte, après toutes ces années, de n'avoir jamais été à la découverte de la Soufrière ! Voilà chose faite.
Accompagnés de notre fille Marie (un peu d'exercice autre que celui de ses doigts sur l'ordinateur) et de quelques amis, nous partons un matin vers 7 heures de St-François. Nous traversons Basse-Terre, l'île, pour arriver à la ville de Basse-Terre, préfecture de la Guadeloupe où la grande bleue s'étend à l'infini. Deux heures de voiture mais autre décor, autre ambiance, un charme différent.
Enfin, nous arrivons à St-Claude, petit village au pied du volcan : la route monte en virages serrés et la végétation luxuriante déborde sur la route en serpentin.
Nous avons oublié que ce sont les vacances scolaires et de nombreuses voitures sont déjà garées aux bains jaunes. Il faut partir : nous attaquons la montée d'un pas rapide qui deviendra vite plus lent après un temps très court !
Nous suivons le chemin des Dames, qui fait le tour du volcan, en nous arrêtant ici et là pour lire les panneaux d'information. On y apprend que la Soufrière est toute jeune (pour un volcan, s'entend): à peine 100 000 ans. La montée s'intensifie et la végétation se raréfie. Les nuages sont de plus en plus nombreux - en fait, nous sommes carrément dans les nuages. Peu de temps après, le vent se lève et une fine pluie commence à tomber. L'ascension se complique, car la paroi est très à pic. Il faut s'agripper aux roches glissantes et jouer d'ingéniosité pour se frayer un chemin. Sur le côté, les phaignes épaisses et humides font un tapis moelleux. Nous croisons quelques fougères arborescentes qu'on croirait sorties tout droit du Jurassic. Les rafales de vent sont si fortes que nous en perdons parfois l'équilibre. Nous avançons lentement, chacun avançant à son rythme. L'odeur de soufre nous indique que nous ne sommes plus très loin du but. Le paysage, de plus en plus aride, est rempli de fumerolles. On se croirait au bout du monde. Après avoir marché - ou plutôt rampé - pendant une dizaine de minutes, nous atteignons le sommet, qui culmine à 1467 mètres.
Nous sommes complètement dans les nuages ! Une éclaircie et, en quelques secondes, on aperçoit un éclat de paysage lunaire avec sa végétation si particulière. Mais déjà, nous sommes à nouveau dans les nuages.
Presque accroupis par moment, nous tentons quand même d'approcher le volcan, objet de notre ascension !
Il est là : nous nous penchons mais un coup de vent particulièrement violent nous lance une bouffée de vapeurs sulfureuses au visage et une odeur pestilentielle.
Ananas rouge montagne
Une photo rapide pendant une éclaircie !
Nous parvenons à atteindre le volcan entre deux bourrasques de vent et à prendre quelques photos entre deux nuages...
Une photo rapide pendant une éclaircie !
Nous parvenons à atteindre le volcan entre deux bourrasques de vent et à prendre quelques photos entre deux nuages...
On se cherche dans cette brume glacée qui vous enveloppe mystérieusement tout à coup...
Un autre monde à deux pas des plages et du farniente !
Quel bonheur de pouvoir se prélasser quelques minutes dans l'eau tiède des bains jaunes
après tant d'efforts !
A quelques minutes des bains jaunes, des carbets avec vue sur mer offrent aux marcheurs fatigués un agréable moment de calme et de détente dans un un écrin de verdure...
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