jeudi 23 juillet 2009

Encore quelques images de la Soufrière....

NOUS AVONS ENFIN ESCALADE LA SOUFRIERE !
Hé oui, nous avions un peu honte, après toutes ces années, de n'avoir jamais été à la découverte de la Soufrière ! Voilà chose faite.
Accompagnés de notre fille Marie (un peu d'exercice autre que celui de ses doigts sur l'ordinateur) et de quelques amis, nous partons un matin vers 7 heures de St-François. Nous traversons Basse-Terre, l'île, pour arriver à la ville de Basse-Terre, préfecture de la Guadeloupe où la grande bleue s'étend à l'infini. Deux heures de voiture mais autre décor, autre ambiance, un charme différent.
Enfin, nous arrivons à St-Claude, petit village au pied du volcan : la route monte en virages serrés et la végétation luxuriante déborde sur la route en serpentin.
Nous avons oublié que ce sont les vacances scolaires et de nombreuses voitures sont déjà garées aux bains jaunes. Il faut partir : nous attaquons la montée d'un pas rapide qui deviendra vite plus lent après un temps très court !
Nous suivons le chemin des Dames, qui fait le tour du volcan, en nous arrêtant ici et là pour lire les panneaux d'information. On y apprend que la Soufrière est toute jeune (pour un volcan, s'entend): à peine 100 000 ans. La montée s'intensifie et la végétation se raréfie. Les nuages sont de plus en plus nombreux - en fait, nous sommes carrément dans les nuages. Peu de temps après, le vent se lève et une fine pluie commence à tomber. L'ascension se complique, car la paroi est très à pic. Il faut s'agripper aux roches glissantes et jouer d'ingéniosité pour se frayer un chemin. Sur le côté, les phaignes épaisses et humides font un tapis moelleux. Nous croisons quelques fougères arborescentes qu'on croirait sorties tout droit du Jurassic. Les rafales de vent sont si fortes que nous en perdons parfois l'équilibre. Nous avançons lentement, chacun avançant à son rythme. L'odeur de soufre nous indique que nous ne sommes plus très loin du but. Le paysage, de plus en plus aride, est rempli de fumerolles. On se croirait au bout du monde. Après avoir marché - ou plutôt rampé - pendant une dizaine de minutes, nous atteignons le sommet, qui culmine à 1467 mètres.
Nous sommes complètement dans les nuages ! Une éclaircie et, en quelques secondes, on aperçoit un éclat de paysage lunaire avec sa végétation si particulière. Mais déjà, nous sommes à nouveau dans les nuages.
Presque accroupis par moment, nous tentons quand même d'approcher le volcan, objet de notre ascension !
Il est là : nous nous penchons mais un coup de vent particulièrement violent nous lance une bouffée de vapeurs sulfureuses au visage et une odeur pestilentielle.


La végétation différente offre cependant un spectacle superbe !
Ananas rouge montagne




Une photo rapide pendant une éclaircie !









Nous parvenons à atteindre le volcan entre deux bourrasques de vent et à prendre quelques photos entre deux nuages...
On se cherche dans cette brume glacée qui vous enveloppe mystérieusement tout à coup...
Un autre monde à deux pas des plages et du farniente !

La descente a été plutôt difficile.
Quel bonheur de pouvoir se prélasser quelques minutes dans l'eau tiède des bains jaunes
après tant d'efforts !




Après l'effort, le ti-punch et le pique-nique nous attendent !
A quelques minutes des bains jaunes, des carbets avec vue sur mer offrent aux marcheurs fatigués un agréable moment de calme et de détente dans un un écrin de verdure...


Nous repartons par Rivière-Sens et profitons de sa plage pour nous rafraîchir !
Ici, le sable noir contraste avec le sable clair de chez nous...



Sur le chemin du retour....


















samedi 11 juillet 2009

Festival de Gwo Ka


22ème festival de Gwo Ka de Sainte-Anne du 7 au 14 juillet 2009


Pour cette édition, le festival de gwo ka, événement phare des grandes vacances accueille, du 7 au 14 juillet 2009, artistes et public dans le bourg de Sainte-Anne.Convivial et chaleureux, le festival de gwo ka se veut aussi éclectique et se dote cette année encore d'un plateau artistique exceptionnel. L'occasion de se mêler à des personnalités et des musiciens guadeloupéens vivant dans ou hors de l'archipel.
7 jours comme les 7 rythmes du Gwo Ka!

Un festival attendu tant par les résidents que par les visiteurs. Fondé en 1987 sous l'impulsion de Félix Cotellon, Président du Centre d'Animation Sportive et Culturelle et de Georges Troupé, ses racines consolidées et sa maturité affermie, le festival est devenu au fil des ans un événement culturel annuel d'envergure pour toute la région.L'évolution constante qui distingue le festival de Gwo ka de Sainte-Anne porte sur sa structure pédagogique et artistique et sur la volonté de quelques-uns de faire revivre à travers lui une musique et des danses d'une grande valeur symbolique. Il a permis l'éclosion de plusieurs écoles renouvelant ainsi un art toujours en mouvement.


Si le ka aujourd’hui rassemble les foules, il n’en a pas toujours été ainsi. Censuré par le code noir qui réglementait la vie des esclaves, cette musique du peuple a longtemps été méprisée. On parlait de musique à « vié nèg » (vieux nègre).Il aura fallut tout l’entêtement de quelques passionnés pour lui redonner ses lettres de noblesse et démontrer toute sa richesse historique et rythmique composé de sept rythmes, véhiculant chacun un message.Contrairement aux danses européennes, c’est le danseur (un ou plusieurs) qui impose le rythme, vif, parfois acrobatique, ou plus langoureux et mélancolique selon les circonstances.Depuis le XVIIe siècle qui vit naître les chroniques du Père Labat, rien n’a changé ; les joueurs de tambour se déchaînent toujours autant, et les danseurs et chanteurs accompagnent le rythme avec la même passion.Face à eux, trois tambouyés, un marqueur, qui improvise les solos et deux boulas qui frappent le rythme de base. Chanteurs, joueurs de cha-cha (une calebasse remplie de graine) ou de ti-bwa (bâtons de bois), s’ajoutent aux percussionnistes.


Le festival est gratuit et ouvert à tous. Il se déroule dans les rues de la commune de Sainte-Anne et sur la plage municipale. Les 7 rythmes du Ka:

- Le « Lewoz » est un rythme guerrier qui rythmait les attaques de plantations, mais aussi une danse incantatrice.
- Le « Kaladja » symbolise pour les uns la lutte en amour, pour d'autres, le deuil.
- Le « Padgenbel » est une danse de la coupe de la canne.
- Le « Toumblak », comme le Kaladja, reprend le thème de l'amour, la danse de la fertilité, de la terre. Une sorte de «danse du ventre» comme aimait à le nommer le célèbre « Vélo »
- Le « Graj » accompagne les travaux des femmes entre grajé manioc, jardinage et cueillette.
- Le « Woulé » est la « valse créole » pour charmer et singer le maître de la plantation.
- Le « Menndé » serait le dernier rythme arrivé au pays avec les Congos (entre 1857 et 1862, 10 000 Congolais sont engagés sous contrat après l'abolition de l'esclavage). Il symbolise le carnaval, la fête collective.

Contact:CASC:Tél.: +590 (0)5 90 89 08 49.
PAF : gratuit
Sources: coconews.com / Papillon-guadeloupe.com /CTIG

mardi 7 juillet 2009

Les marchés de Guadeloupe


Des parfums d'épices s'échappent des sachets de jute : outre les classiques muscade, gingembre, cannelle et vanille, les graines à roussir pullullent entre coriandre, cumin et graine de moutarde sans omettre les anis étoilées, la poudre de coco, la pâte de cacao et la fameuse poudre de Colombo, ingrédient indispensable à la confection du plat du même nom dont je ne manquerais pas de vous noter la recette bientôt...


Les bourgs de Ste-Anne, St-François, Moule et Gosier accueillent ces marchés nocturnes dans un festival de goûts, de couleurs, d'arômes et de senteurs...

Locaux et touristes s'y retrouvent autour des nombreux étals de fruits et légumes "peyi" ainsi que des stands gourmands et artisanaux.

A ne pas manquer pour découvrir un folklore qu'on retrouve ici et nulle part ailleurs...

Claire, sur le marché de Ste-Anne, vous propose une large variété de rhum arrangé. Avec gentillesse, elle vous fera déguster ses préparations. N'oubliez pas de repartir en emmenant au moins une bouteille de ce délicieux breuvage dans vos valises. De retour en métropole, elle mettra de la couleur dans votre cuisine et de la chaleur dans votre coeur en vous remémorant vos vacances au soleil des Antilles...




Des épices, des tisanes, des mélanges odorants......



Des paréos de toutes les couleurs....



Il faut goûter les fruits d'ici gorgés de soleil et aller à la découverte de nouvelles saveurs inconnues en métropole comme la pomme-malaka, la sapotille ou le corossol


Encore du rhum arrangé que vous trouverez un peu partout sur les marchés.
A consommer toutefois avec modération....
Retrouver aussi les marchés locaux sur le n° 34 de Destination Guadeloupe